A une époque qui va de l’après-guerre jusqu’à la fin des trente glorieuses, en France, les producteurs de musique confient la quasi-totalité de la production de la chanson, des variétés et des musiques de film à une poignée d’arrangeurs/compositeurs, Alain Goraguer fit partie de ce carré-là.
Cherchant parfois durement à gagner sa croûte et celle de sa famille, il va accepter systématiquement toutes les propositions de peur d’être immédiatement blacklisté par les grandes entreprises du disque que l’on ne nomme pas encore les majors.